Qu’est-ce que l’alopécie androgénétique chez la femme ?

Terme moins connu que celui de la calvitie chez l’homme, la femme est pourtant exposée à un risque de chute de cheveux qui peut constituer une maladie chronique : l’alopécie androgénétique. Quels sont les symptômes de cette affection du cuir chevelu ? Quel examen réaliser pour établir un diagnostic ? Peut-on en guérir ? La réponse dans cet article.

Tout savoir sur l’alopécie androgénétique chez la femme

Définition de cette maladie du cuir chevelu

Il s’agit d’une affection du cuir chevelu qui se manifeste par une chute pathologique de cheveux, pouvant conduire une femme à ne plus avoir de masse capillaire au niveau du crâne. Cette diminution de la densité de cheveux sur le dessus du cuir chevelu s’explique par des facteurs génétiques et hormonaux, mais n’évolue jamais vers une calvitie totale. C’est une maladie évolutive par stade à ne pas confondre avec deux autres troubles du cuir chevelu : la pelade et l’effluvium télogène. La pelade, très répandu chez l’homme en période de stress ou de traumatisme émotionnel est une perte massive de cheveux par plaques pouvant se transformer en pelade universelle, c’est-à-dire toucher le corps entier. L’effluvium télogène est une perte de cheveux diffuse qui ne nécessite pas de traitement, car elle guérit naturellement.

Quels sont les symptômes ?

Chez la femme, on reconnaît ce trouble du cheveu d’après l’observation de certains signes et symptômes. Il est essentiel d’établir un diagnostic à un stade le plus précoce possible pour rapidement mettre en place un traitement afin de limiter (voire stopper) cette chute de cheveux sur le dessus du cuir chevelu. Côté symptômes, il faut faire référence à l’échelle de Ludwig. Au stade 1, les femmes atteintes d’alopécie androgénétique subissent un dégarnissement modéré sur la partie supérieure du cuir chevelu sans affecter le front. Au stade 2, l’alopécie prend plus d’ampleur, certains cheveux s’affinent au niveau de la ligne frontale. Certaines femmes voient apparaître des cheveux blancs de petite taille au niveau des zones affectées. Le dernier stade correspond à l’atteinte totale du cuir chevelu hormis au niveau d’une partie du front et de la nuque.

Les causes d’apparition de l’alopécie androgénétique

Comme indiqué précédemment, l’alopécie androgénétique est le résultat du croisement de deux facteurs prépondérant : la génétique et l’activité hormonale.

La sensibilité hormonale

Les cheveux de chaque femme suivent un cycle de développement défini en 3 étapes : la phase de croissance appelée anagène, la phase de transition (catagène) et la phase télogène. À cela, s’ajoute une sécrétion naturelle d’hormones mâles par le biais des glandes surrénales et des ovaires. Chez un public atteint d’alopécie androgénétique, les follicules pileux deviennent plus sensibles à cette production hormonale, provoquant une chute de cheveux et altérant le renouvellement des follicules pileux de manière précoce. Ainsi, le cheveu perd en pigmentation, raccourcit, s’affine jusqu’à disparaître du cuir chevelu. Ce lien avec la libération hormonale fait que ce phénomène s’observe souvent à un cycle de vie particulier chez la femme : la puberté, la ménopause ou la grossesse.

La prédisposition génétique

Certaines femmes disposent d’un organisme plus sensible à l’apparition de cette perte capillaire en raison d’une cause génétique, suite à un héritage de certains membres de la famille. Ces modifications génétiques peuvent être à l’origine d’une augmentation de la sensibilité des follicules pileux face aux hormones androgènes, notamment la DHT. En cas d’atteinte d’un membre de la famille particulièrement du même sexe, il est fort probable pour une femme d’être confrontée à ce trouble capillaire. Cette probabilité accrue se renforce en la présence d’autres facteurs tels que l’environnement pollué, le mode de vie sédentaire, l’âge, les carences alimentaires ou le déséquilibre émotionnel.

Quel traitement contre l’alopécie androgénétique ?

Le diagnostic

Avant la mise en place d’un traitement curatif, il convient d’établir un diagnostic fiable de la maladie. Pour ce faire, le spécialiste crée un tableau clinique en trois étapes : l’interrogatoire de la patiente, l’identification visuelle et la réalisation d’un examen complémentaire (ou plusieurs). L’interrogatoire repose sur des questions ciblées qui permettent d’identifier un ou plusieurs facteurs à l’origine de cette maladie capillaire. Lors de l’examen clinique, le médecin cherche à classifier le stade de la maladie en observant attentivement la disparité des cheveux et les zones impliquées dans la perte de masse capillaire. Pour confirmer son diagnostic, le professionnel de la santé réalise un examen complémentaire tel une dermoscopie ou un trichogramme, lui permettant d’adapter le traitement à sa patiente pour lui permettre de guérir.

Les traitements associés

• Le traitement médicamenteux : le Minoxidil 2% permet de stabiliser le cycle capillaire et d’arrêter la chute de cheveux.
• La greffe : il s’agit d’extraire des follicules pileux sains et de les insérer sur les zones atteintes par la maladie.
• Les injections : le traitement PRP, la mésogreffe ou le microneedling contribuent à ralentir la perte de cheveux et stimulent le cuir chevelu.
• Les modifications dans l’hygiène de vie : les compléments alimentaires, la pratique sportive ainsi que la mise à distance du stress sont autant de solutions naturelles pour ralentir la progression de la maladie.

Sophie

Je m’appelle Sophie Martin, et je suis une blogueuse passionnée et engagée dans le domaine de la perte de cheveux et de la coiffure. Je suis née le 15 mars 1985 dans une petite ville, et depuis toujours, j’ai été fascinée par l’univers de la beauté et de la mode. Dès mon plus jeune âge, j’ai découvert ma passion pour les coiffures créatives et les tendances capillaires.