Diagnostic de l’alopécie androgénétique chez la femme : Les étapes à connaître

Parlons de l’alopécie androgénétique chez les femmes

1 femme sur 5 est aujourd’hui concernée par la chute de cheveux : quid du stade, du diagnostic, des traitements possibles et de la perte d’estime de soi associée à cette pathologie bénigne ?

Une perte de cheveux progressive

La calvitie féminine ou alopécie androgénétique évolue très lentement. La densité capillaire s’étiole et la chevelure s’affine, mais l’alopécie chez une femme est rarement définitive. Autrement dit les symptômes disparaissent sans traitement. Enfin, le phénomène d’alopécie d’origine androgénique démarre souvent à une étape-clé de la vie féminine : au moment de la puberté, autour de la maternité et de la ménopause. Passagère ou installée, cette alopécie est source de souffrance émotionnelle pour une femme. Les cheveux sont un symbole de féminité, de beauté, et gage d’estime de soi.

L’échelle de Ludwig et l’alopécie androgénétique

L’échelle de Ludwig permet de mesurer l’alopécie chez les femmes : elle se divise en 3 stades.

Stade 1 : un éclaircissement léger sur le cuir chevelu

Le sommet du cuir chevelu s’éclaircit. Le problème est assez visible chez les femmes à la chevelure foncée a contrario de celles pourvues d’une chevelure claire.

Stade 2 : une raie marquée

Peu à peu, la chevelure se raréfie autour d’une raie médiane. La chute des cheveux se fait plus nette tandis que la ligne frontale antérieure est toujours dense.

Stade 3 : l’alopécie androgénique

La zone de la raie est très marquée et l’alopécie a gagné la majorité du cuir chevelu sur le sommet du crâne. La ligne frontale antérieure mesure désormais moins de 3 centimètres.

Les causes de l’alopécie androgénétique

Même si les corps des femmes secrètent 20 fois moins d’hormones mâles ou testostérone que ceux des hommes, ces hormones ont un rôle à jouer au niveau des follicules pileux, une fois dégradées en DHT ou dihydrotestostérone par l’organisme. Si un dysfonctionnement permet à cette DHT d’entrer dans le follicule, elle perturbe l’activité des protéines chargées de réguler la vie du cheveu : non seulement il chute, de manière prématurée, mais les suivants repoussent de plus en plus fins, voire plus du tout. C’est ce qui se nomme l’effluvium télogène, un dérèglement du cycle capillaire qui dure de 2 à 4 mois. L’alopécie androgénétique s’installe et il faut recourir à un traitement.

Diagnostic et facteurs aggravants de la chute des cheveux : santé et hormones

Le médecin étudiera votre mode de vie et les évènements récents qui vous ont touchée. En effet, le stress stimule l’activité des glandes surrénales qui produisent les hormones mâles ou androgènes, donc la fameuse DHT qui régule le cycle de renouvellement du cheveu. En outre, une simple analyse de sang permettra de vérifier la présence ou non de maladies thyroïdiennes, responsables d’un bouleversement hormonal et qui perturbent la vie de vos cheveux. Enfin, le prélèvement révèlera des carences, également préjudiciables : en vitamines C et D, en zinc et en fer.

Les traitements de l’alopécie androgénétique

Minoxidil et autres traitements

Le Minoxidil est une solution pour application cutanée et même si ses effets stagnent après 3 ans d’application, ce produit donne de bons résultats. En cas hypothyroïdie ou hyperthyroïdie, leurs traitements stoppent l’aggravation de l’alopécie, quand celle-ci est liée à ces affections. Enfin, certains laboratoires ou instituts dédiés au soin du cheveu ont développé, à partir de plantes par exemple, des sérums et des protocoles personnalisés : ils aident les femmes atteintes d’alopécie androgénétique à vaincre leur problème.

Les injections

Mésogreffe, traitement PRP, mésothérapie, microneeding… : des injections stimulent l’activité capillaire et ralentissent la perte de cheveux. Plusieurs séances sont nécessaires tandis qu’elles permettent d’apprécier l’évolution du résultat à chaque phase du traitement.

Le tatouage

Le tatouage, appelé ici dermopigmentation capillaire, est indolore et durable. Cette technique reproduit astucieusement l’apparence d’un cheveu et crée un effet de densité capillaire naturel. Le résultat est, comme dans le cas de l’implant ou de la greffe, immédiat et définitif.

Cosmétique et alopécie

Prothèses capillaires ou poudre de cheveux densifiante, la cosmétique vient au secours de l’alopécie androgénétique de façon efficace. Les solutions, 100% sur-mesure, sont parfaitement adaptées à la morphologie des patientes et sont indétectables à l’œil nu.

La greffe et les implants

La greffe capillaire est considérée comme le dernier recours à l’alopécie androgénétique. Soit la greffe se fait à partir de bandes de cuir chevelu non touché par l’alopécie, soit le chirurgien implante cheveu par cheveu sur les zones atteintes : une intervention délicate et longue, mais dont le résultat est définitif.

Et votre alimentation ?

Vieillissement prématuré des follicules pileux dû à une carence en vitamine D, manque d’oxygénation des racines capillaires à cause d’un manque de fer et aggravation d’une alopécie induite ?  Adoptez une alimentation riche en vitamines et oligo-éléments. Un nutritionniste corrigera vos habitudes et vous accompagnera dans la variété de vos menus. Algues, herbes aromatiques et viande rouge ont une teneur moyenne en fer très concentrée. Pour ce qui est de la vitamine D, outre les poissons gras et les matières grasses végétales, privilégiez une sortie quotidienne et des expositions au soleil, même en hiver.

Sophie

Je m’appelle Sophie Martin, et je suis une blogueuse passionnée et engagée dans le domaine de la perte de cheveux et de la coiffure. Je suis née le 15 mars 1985 dans une petite ville, et depuis toujours, j’ai été fascinée par l’univers de la beauté et de la mode. Dès mon plus jeune âge, j’ai découvert ma passion pour les coiffures créatives et les tendances capillaires.